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POINT D'INTÉRÊT: Bâtiment municipal original du village de Sainte-Anne – l’hôtel de ville
Monument commémorant le chemin Dawson | Origines de Sainte-Anne-des-Chênes
DES PÉPITES HISTORIQUES LIÉES À CET ENDROIT: Dernier survivant du Vieux Ouest : Alexandre Bériault
Depuis le passage souterrain, continuez vers l'est sur la route Dawson #207. À environ 1,5 kilomètre (attention au passage pour piétons), du côté gauche (nord), à l'angle de la route 207 et de la route Arena (en direction du nord), vous verrez le bâtiment municipal d'origine et le cairn. L'église se trouve juste à l'est du côté sud de la route 207, alors n'hésitez pas à vous garer et à marcher jusqu'aux deux points.
Bâtiment municipal original du village de Sainte-Anne – l’hôtel de ville
Au cœur du village de Sainte-Anne sur l’avenue Centrale se dresse le beau bâtiment historique municipal devant lequel est installé le monument pyramidal de pierre érigé pour commémorer le chemin Dawson.
La municipalité rurale de Sainte-Anne a été incorporée en février 1881. Fusionnée avec la municipalité rurale de La Broquerie en 1890, elle a été rétablie par une loi de la législature en 1908. Cette salle municipale historique a été construite plus tard en 1910. Sur l’inscription située sur le côté ouest, on lit « 1884 Cour de Compte 1910 ».
Photo courtesy of Norm Lavack.
Aujourd’hui, ce bâtiment est une propriété privée. Un nouveau bâtiment municipal a été construit près de l’angle des routes 12 et 210.
Source: Historic Sites of Manitoba: Dawson Road Monument (Centrale Avenue, Ste. Anne)
Source: Historic Sites of Manitoba: Dawson Road Monument (Centrale Avenue, Ste. Anne)
Monument commémorant le chemin Dawson
Érigé en 1939 devant la salle municipale historique, ce monument commémore la construction du chemin Dawson à son extrémité ouest, là où le travail est commencé en 1868. Au pied du monument se trouve une capsule temporelle oubliée, enfouie en 1970 à l’occasion des célébrations du centenaire.
Source: Historic Sites of Manitoba: Dawson Road Monument (Centrale Avenue, Ste. Anne)
Origines de Sainte-Anne-des-Chênes
Photographie de l’avenue Centrale au coin du chemin Piney (plus tard nommé chemin Finnigan) à l’est du village de Sainte-Anne vers les années 1930. Dans l’image on voit le magasin de M. Isaïe Richer. Ce magasin a été construit en 1885, puis vendu en 1911 à M. Louis Dufresne. Source : Blom, R.R. (1980, avril). Taché Rural Municipality 1880-1980 (p. 171). Commandé par le Conseil de la municipalité rurale de Taché. Derksen Printers, Steinbach : Manitoba. Extrait des collections numérisées de l’université du Manitoba le 3 juin 2020, http://hdl.handle.net/10719/3055598
« Pointe-des-Chênes ou Grande-Pointe-des-Chênes, aujourd’hui Sainte-Anne-des-Chênes au Manitoba : Cet endroit a été acheté par les Métis et les colons français en 1852 de Na-sa-kee-byness (Flying Down Bird), aussi connu sous le nom de Grandes Oreilles (II), chef de la bande de la rivière Roseau. C’était un emplacement privilégié pour l’exploitation forestière en raison de ses bosquets de grands chênes sur les berges de la rivière Seine. Sainte-Anne-des-Chênes était la première à s’organiser en paroisse en 1856 malgré la présence d’autres établissements plus anciens dotés d’une église dans la colonie de la Rivière-rouge. Un fait intéressant : la région de Sainte-Anne a fourni le bois pour la construction de la cathédrale de Saint-Boniface.
L’endroit était une bonne source de gibier et de bois pour les Métis qui en étaient les premiers habitants. Bon nombre de ceux-ci étaient chasseurs de bison itinérants. Un peuplement plus permanent a commencé vers les 1850 et a grandi après l’inondation de 1852 lorsque beaucoup de Métis se sont déplacés vers le terrain plus élevé à Pointe-des-Chênes. »
(traduction) Lawrence Barkwell, auteur
Source: Barkwell, L. (2016). The Metis Homeland: Its Settlements and Communities (p. 152). Louis Riel Institute. En attente des droits d’auteur. Extrait de http://www.metismuseum.ca/resource.php/11956
« En 1867, l’abbé LeFloch, religieux natif de la Bretagne désirant obtenir la protection de la sainte patronne des Bretons, s’est établi dans ce nouveau pays et a changé le nom de Pointe-des-Chênes à Sainte-Anne-des-Chênes. Le nom était bien choisi car l’endroit était connu pour ses superbes chênes. »
Annette Saint-Pierre, auteure
Source:Conseil de la coopération du Manitoba (s.d.). La région Seine Region : Guide touristique | Tourist Information Guide (p. 7). Emprunté avec la permission d’Annette Saint-Pierre, Au Cœur de l’Amérique. Éditions des Plaines. Imprimé seulement (disponible à la bibliothèque de Sainte-Anne)
Le père LeFloch, prêtre de Saint-Boniface qui desservait les Métis et les colons français à cet endroit, a changé le nom de la paroisse à Sainte-Anne, sainte patronne des Bretons en France, en 1867. Source : Société historique de Saint-Boniface. Accueil / Au pays de Riel / Lieux / Sainte-Anne / Photos / Jean-Marie Le Floch. Extrait le 29 juin 2020 de http://shsb.mb.ca/le-floch Collection générale de la SHSB 9189.
« Les premières familles étaient dirigées par Jean Baptiste Perreault dit Morin François et Charles Nolin, J.B. Sapoint et August Harrison. En 1861, Taché a fondé la mission de St. Alexandre à Pointe-des-Chênes. Une chapelle fut ouverte en 1866 puis une église fut construite en 1867. En moins de six mois, l’église a été renommée Ste-Anne car le père LeFloch avait remarqué que St. Alexandre serait un nom plus approprié pour la mission au Fort Alexandre. Il faut noter que le père LeFloch était un Breton et Sainte Anne était la sainte patronne des Bretons. Les Métis habitant dans cette collectivité était les ouvriers de la construction du chemin Dawson du lac des Bois jusqu’à la rivière Rouge. En 1868, John Snow fut embauché pour construire ce chemin. Il finit par enrager les habitants en refusant de reconnaître les bornes de propriété fixées par Roger Goulet pour le Conseil d’Assiniboia. Par ailleurs, il prétendait avoir acheté des Saulteaux le terrain sur lequel ils habitaient. Les habitants finirent par expulser Snow et il a été accusé de deux allégations de vente d’alcool (en échange de terres) aux Saulteaux à Pointe-des-Chênes. »
(traduction) Lawrence Barkwell, auteur
Source: Barkwell, L. (2016). The Metis Homeland: Its Settlements and Communities (p. 152). Louis Riel Institute. En attente des droits d’auteur. Extrait de http://www.metismuseum.ca/resource.php/11956
La paroisse de Sainte-Anne (des chênes) est située à 40 km au sud-est de Winnipeg. Elle est nichée sur le côté est des prairies canadiennes, en bordure ouest de la forêt boréale. La rivière Seine serpente au milieu du village.
Plan des lots riverains de la paroisse de Sainte-Anne. Le lot riverain d’Olivier Ducharme est le lot #8 du côté sud de la rivière. C’est à cet endroit que les arpenteurs de Boulton ont été avertis de ne pas mettre les pieds sur leur terrain s’ils désiraient garder leur tête sur leurs épaules. Ce lot se trouve sur le côté sud de la rivière Seine là où se trouve aujourd’hui l’entrée du chemin St-Raymond et la route 210. Source : Fonds Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface (1874, juillet) 0075-G11-04. Arpenté par George McPhilipps. SHSB. Extrait le 24 juin 2020 de http://shsb.mb.ca/Sainte-Anne/cartes/lots-de-riviere
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