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POINT D'INTÉRÊT: La Coulée St-Onge

DES PÉPITES HISTORIQUES LIÉES À CET ENDROIT: Incendie forestier de 1897


À partir du lac Bossé, retracez votre route vers le nord jusqu'au chemin Dawson et tournez à droite (est).  Continuez sur environ 8 kilomètres vers l'est et vous verrez l'endroit où le ruisseau Cripple Creek traverse le chemin Dawson.


La Coulée St-Onge

La Coulée St-Onge est une minuscule collectivité à l’est de Richer dans le district d’administration local de Reynolds qui doit son nom à l’un des pionniers de Richer (autrefois Thibaultville). C’est un joli petit ruisseau qui coule du sud du grand « Maskeg du Diable », qui traverse le chemin Dawson et poursuit son chemin vers le nord. Aujourd’hui, la plupart des gens le connaissent sous le nom de Cripple Creek car le terrain de camping Cripple Creek se trouve sur son passage sinueux.

 

La Coulée St-Onge aujourd'hui, telle que vous la verrez en venant de l'est sur la route de Dawson. Les conifères, chênes et érables argentés poussent ici.  Photos par Myriam Dyck

 

 

« Les peoples Anishinabe (Saulteaux) de cette région gagnaient leur vie avec la confection de mocassins, la fabrication de chaises à siège de paille, la chasse, la cueillette de baies, la pêche et la trappe. Parmi les familles canadiennes françaises à s’installer dans les environs vers 1895, mentionnons Jean-Baptiste Lemire, Augustin Vandal, Julien Hupé, Henri d’Hellencourt, Prosper Nault, Émile Mercier, Théodile Pattyn, Pierre Brosset, Jean-Marie Godard, Porphyre Harrison et Joseph Renaud. En 1896, d’autres sont arrivés, dont Maxime Champagne, Pierre Champagne, Isidore Hupé, Pierre Sabot et Edward Harrison.

La plupart de ces colons gagnaient leur pain à couper du bois en hiver, à faire la chasse, la pêche, la cueillette de bleuets et aussi à déterrer les racines de sénéca le long de la rivière Whitemouth. Le premier magasin fut exploité par Fernand Vieville qui le vendit des années plus tard à Archie Thurston. Pierre Poitras eut le premier moulin à scie, suivi de Fred Acres, Honoré Therrien et Charles Saindon qui, quelques années plus tard, eurent chacun le leur sur le chemin Dawson. Les habitants de Ste-Anne, Lorette, Steinbach et Île-des-Chênes achetaient leur bois de construction de ces moulins à scie. »

Hadashville Women's Institute

 

Sources:

Hadashville Women’s Institute. (1970). A Packsack of Seven Decades (p. 100). Derksen Printers. Extrait des collections numérisées de l’université du Manitoba le 3 juin 2020 de http://hdl.handle.net/10719/3066498 

Barkwell, L. (2016, 8 nov.) Fort Garry Band (Upper Fort Garry): The forgotten history of the Saulteaux-Metis Band at the forks of the Red and Assiniboine Rivers (p. 5). Extrait en mars 2020 de https://www.scribd.com/document/330441089/Fort-Garry-Band-Upper-Fort-Garry

 

Famille de Saulteaux de la « Bande de Fort Garry » sur la ligne de piégeage près de l’établissement d’Oak Point en 1914, aujourd’hui Sainte-Anne au Manitoba. Selon Lawrence Barkwell, (traduction) « Cette bande figure dans le rapport de la division des affaires indiennes du secrétaire d’État pour les provinces en 1872 comme ayant été rémunérée au Fort de pierre [Lower Fort Garry] les 4 et 5 août 1871. En raison de l’embarras causé par leur revendication des terres de la ville de Winnipeg non incluses dans l’arpentage de Selkirk et de leur réserve incluse dans ce dernier, embarras ressenti par les Canadiens comme Dr Charles Schultz, plus grand propriétaire foncier à Winnipeg, ils furent dispersés parmi les autres bandes par le gouvernement canadien. Aujourd’hui, ils sont ignorés dans les endroits comme celui de «la Fourche » qui était le site de campement duquel ils prirent leur nom, pour cette même raison. À la longue, on leur donna l’option de choisir où serait leur réserve et ils choisirent Brokenhead, quoique quelques familles se rendirent au Fort Alexandre (Première Nation de Sagkeeng) dans le cadre du Traité no 1 signé en 1871. Source : Barkwell, L. (2016, 8 nov.). Fort Garry Band (Upper Fort Garry): The forgotten history of the Saulteaux-Metis Band at the forks of the Red and Assiniboine Rivers (p. 5). Extrait en mars 2020 de https://www.scribd.com/document/330441089/Fort-Garry-Band-Upper-Fort-Garry

Photo de l’industrie de bois de sciage locale dans la région du lac des Bois (date inconnue). Forestry History Society of Ontario. Forestory, Volume 10, No 1, Spring 2019. Extrait de The Agreement Forest Program, Caterpillar Tractors, Wild Turkeys and Much, Much, More

 

Carte de végétation du sud-est du Manitoba à l’époque de la colonisation de la rivière Rouge montrant le recul des régions boisées en raison d’incendies successifs et de l’activité forestière. Photo de l’industrie de bois de sciage locale dans la région du lac des Bois (date inconnue). Forestry History Society of Ontario. Forestory, Volume 10, No 1, Spring 2019. Extrait de The Agreement Forest Program, Caterpillar Tractors, Wild Turkeys and Much, Much, More Voir aussi l’adaptation de Shay, T. (2015). Pioneers on the Forest Fringe : The Wood Economy of Red River Settlement, (1812-1883). Manitoba History. Number 78, Summer 2015. Welton, East Yorkshire, Angleterre. Image : Weir, T.R. Economic Atlas of Manitoba (p. 21 ou 29). J. Warkentin et R. I. Ruggles. Extrait le 29 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/78/woodeconomy.shtml

 

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