« Tableau illustrant l'opposition de Louis Riel et d’autres à la construction d'une route sur les terres des Métis sans leur consentement et à leur insu. Louis Riel pose son pied sur la chaîne d’arpentage, cette opposition marqua le début de la résistance métisse. » Deux de ces actes de résistance eurent lieu; l’une d’entre elles à Ste-Anne sur la propriété d’Olivier Ducharme (lot 8 Ste-Anne, côté sud de la rivière Seine) puis l’autre à Saint-Vital / St-Norbert sur la propriété d’André Nault. Peinture de l’artiste Bonna Eq. Rouse /85. Source : Combet, D. et Toussaint, I. (2007). Louis Riel, l’inoubliable chef des Métis. Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-732/Louis_Riel,_l%E2%80%99inoubliable_chef_des_M%C3%A9tis.html#.Xvj1IShKiUk
« C’est n’est pas une exagération de dire que le projet d’arpentage a mis le feu dans le Nord-Ouest. »
(traduction) Jean Teillet, auteur, The North-West is Our Mother, 2019
Source: Teillet, J. (2019). The North-West is Our Mother: The Story of Louis Riel’s People (p. 198-200). Publié par Patrick Crean Editions, marque d’éditeur de HarperCollins Publishers Ltd. Extrait le 22 juin 2020 de https://www.harpercollins.ca/9781443450140/the-north-west-is-our-mother/
« Dès qu’on a su les nouvelles à Pointe des Chênes, on a dit à Dennis de ne pas mettre les pieds sur leurs terres s’il désirait garder la tête sur ses épaules. » Source : Manitoba Métis Federation. (1978). Riverlots and Scrip: Elements of Métis Aboriginal rights. Manitoba Métis Federation Press. Éditeur en ligne: Bibliothèque et collections de ressources culturelles numérisées de l’University of Calgary. Extrait le 29 juin 2020 de https://cdm22007.contentdm.oclc.org/digital/collection/p22007coll8/id/847563/rec/4
“In Pointe-des-chênes, as the Sainte Anne parish was also known, history recounts how Major Boulton and his party of Canadian surveyors met up with a band of Métis led by Louis Riel in 1869. Luckily no violence ensued. Pointe-Coupée, or St. Adolphe, was also established at the same time. Once again, Canadian surveyors received a warning and were asked to leave, this time by Métis from St. Norbert.”
Annette Saint-Pierre
Source:Conseil de la coopération du Manitoba. (s.d.). La région Seine Region : Guide touristique | Tourist Information Guide (p. 4). Emprunté avec permission du livre d’Annette Saint-Pierre, Au Cœur de l’Amérique. Éditions des Plaines. Impression seulement (disponible à la bibliothèque de Sainte-Anne).
« La coexistence paisible qui s’était installée entre les colons et les Métis a été interrompue en 1868. Les bornes paroissiales, qui avaient été installées par un autre arpenteur officiel du district d’Assiniboia, M. Roger Goulet, ont été ignorées par un autre arpenteur du nom de John Allan Snow, qui est apparu à l’orée de la forêt à l’est de Sainte-Anne (aujourd’hui La Coulée), et qui a à nouveau arpenté l’endroit pour la construction du chemin Dawson. Son comportement malicieux inquiétait les colons, surtout la population métisse. Un fléau de sauterelles avait anéanti la région et avec l’hiver qui approchait, les colons risquaient la famine. Le seul travail à leur disposition était le projet d’arpentage dirigé par Snow. Ce dernier forçait les travailleurs à recevoir leur paye en effets pris dans un magasin par un membre du « parti canadien » (Schultz) qui fixait des prix exorbitants pour sa marchandise.
Le mécontentement s’accrut pendant l’hiver, lorsque l’on apprit à partir de documents « perdus » par Snow qu’il avait délibérément enivré les Autochtones et certains Métis. Dans leur état d’ébriété, ces derniers avaient passé des traités lui permettant d’acheter leur terrain pour son propre usage ainsi que celui des membres de son groupe. La population se souleva contre ce procédé, dirigée par les Métis, et Snow fut chassé du district. Ainsi, Sainte-Anne est devenu l’origine du premier incident qui mena à la formation du gouvernement provisoire de Louis Riel.
L’été suivant, en 1869, d’autres travailleurs en provenance de l’Ontario se sont joints au groupe d’arpenteurs et ainsi, dans un climat de friction continuel et de dissension avec le peuple Métis, le chemin Dawson a finalement été achevé en 1870. »
Source: East-Man Tempo. (1971), nov). Bulletin #13. East-Man Regional Development Inc. Impression. Collection personnelle de Norm Lavack.
Référence à non seulement un incident avec les arpenteurs dans la région, mais deux, le premier ayant eu lieu devant la maison d’Olivier Ducharme dans le cœur de la paroisse de Sainte-Anne. Source : Archives et collections spéciales de l’université du Manitoba, Le Métis 11 avril, 1874 (p. 1). Extrait de https://digitalcollections.lib.umanitoba.ca/islandora/object/uofm%3A2671088/manitoba_metadata
Teillet, J. (2019). The North-West is Our Mother: The Story of Louis Riel’s People, the Métis Nation (p. 195-198). HarperCollins Extrait de https://www.harpercollins.ca/9781443450140/the-north-west-is-our-mother/
Gouvernement provisoire de la future province du Manitoba avec son chef Louis Riel au centre (vers 1869). Rangée arrière (g.-d.) : Bonnet Tromage, Pierre Delorme, Thomas Bunn, Xavier Pagé, Andre Beauchemin, Baptiste Tourond, Thomas Spence. Rangée du milieu (g.-d.) : Pierre Poitras, John Bruce, Louis Riel, William O’Donoghue, François Dauphinais. Rangée avant : (g.-d.) : Hugh (or Bob) O’Lone, Paul Proulx. Le cousin de Riel, Charles Nolin, était aussi représentant de la paroisse de Sainte-Anne-des Chênes, leur cœur du sentier Dawson, mais il ne figure pas dans cette photo. Ces deux auraient une dispute sur la façon de procéder avec la prise de contrôle du Nord-Ouest par le Canada. Source : Archives et collection spéciales de l’université du Manitoba, cartes-de-visites.
« Les Canadiens ont envoyé des équipes d’arpenteurs pour redessiner la carte de la colonie de la Rivière-rouge selon le système de sections et de quarts de section dont les limites traversaient les fermes déjà établies; tous ces lots plus anciens étaient organisés en rangées de longues lisières étroites le long de la rivière, à la façon du régime seigneurial de la Nouvelle France. Ceci eut pour effet d’enrager les Métis et de les alerter, avec les Écossais, que leurs droits n’étaient pas garantis. Les arpenteurs ont été dûment chassés de la colonie. Aucune consultation n’eut lieu entre Ottawa et la colonie de la Rivière-rouge, ce qui enflamma davantage les esprits. Et bien sûr, il n’y eut aucune tentative d’aborder la question des négociations de traités. »
(traduction) John Douglas Belshaw, auteur
Source: Belshaw, J.D. (s.d.) 2.5 Canada Captures the West, 1867-70. Canadian History: Post-Confederation. Extrait le 22 juin 2020 de https://openlibrary-repo.ecampusontario.ca/jspui/bitstream/123456789/234/5/Canadian-History-Post-Confederation-1506534948.html#slug-2-5-canada-captures-the-west-1867-70
Le début de l’arpentage de terrain en sections sur la plaine de la Rivière rouge (1869). Les Canadiens imposaient leur système géographique. Les habitants de la région entourant Sainte-Anne préféraient l’emploi de lots riverains étroits (régime seigneurial) pour des raisons pratiques et culturelles au système d’arpentage en quadrillé. Extrait de https://openlibrary-repo.ecampusontario.ca/jspui/bitstream/123456789/234/5/Canadian-History-Post-Confederation-1506534948.html#slug-2-5-canada-captures-the-west-1867-70
Lettre de Giroux à Taché en 1883. (NdT - aucune traduction nécessaire ici?) Extrait le 29 juin 2020 de http://shsb.mb.ca/giroux-tache . Le Père LeFloch, prêtre de Saint-Boniface desservant les Métis et les Français, CACRSB, Série Taché, T28138 à T28141.
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