Une histoire riche La vente de la Terre de Rupert Simon J. Dawson : arpenteur, ingénieur civil, fonctionnaire et homme politique Le chef des Anishinaabe montrant la route à Dawson Bois d’oevre pour « l’Église-mère de l’Ouest canadien » Troubles à la colonie de la Rivière-rouge : l’arpentage provoque des tensions Les femmes dans le nouvel Ouest « Compagnie de la Graisse » – Premier abri pour animaux de la CBH Ligne d’autobus Eagle Bus Lines Paysage culturel métis Femmes métisses, entrepreneures Le transport pour le Canadien Pacifique (CPR) sur le chemin Dawson Les charrettes métisses portant la charge pour l’expédition Wolseley Le premier préfet de Taché signait « X » à la place de son nom L’exploit hivernal légendaire d’un célèbre résident de Lorette Revendication de terres de Louis Riel à l’est de Lorette De riches flores mènent à Pointe des chênes et s’étendent au-delà « La Grande Traverse » Un voyage au Manitoba ou la vie dure en terres sauvages Le Canadien Pacifique remplace le sentier Dawson par 1885 Dernier survivant du Vieux Ouest : Alexandre Bériault Le système de lots riverains Les arpenteurs font face à la résistance Appel aux Soeurs Grises Une longue tradition de soins de santé Un pays d’une telle beauté Délégués mennonites à Sainte-Anne (1873) La chasse au bison Barrage majestueux de castors (Mistamiscano) De boue et de paille Construction du chemin Dawson : proie à toutes sortes de difficultés John Snow : contremaître de la construction du chemin Les ouvriers se révoltent : la trempette de John Snow La montée de la tourmente politique et sociale La visite du gouverneur général (1877) Le trésor perdu Routes en rondins Muskeg du Caribou Premières Nations embauchées sur la ligne (1868-1871) Travailler sur le chemin Dawson (1926-1928) Abondantes richesses paysagères naturelles Incendie forestier de 1897 La détresse du malheureux voyageur (1874) Le ruisseau Harrison : porte du Manitoba Rivière Birch – station pour voyageurs épuisés La prison agricole et industrielle du Manitoba De l’eau potable pour Winnipeg Camp d’ouvriers du G.W.W.D. d’East Braintree Les certificats – « essentiellement la plus grande escroquerie foncière » Expéditions militaires à la rivière Rouge Le chemin Dawson et les Traités 1 et 3 Chef Na-Sa-Kee-by-Ness et les négociations Impact du Homestead Act (1919)

« Pendant 200 ans, la Compagnie de la Baie d’Hudson a la mainmise sur la vaste région nord-américaine que représente le bassin hydrographique de la baie d’Hudson. En 1868, en vertu de l’Acte de la Terre de Rupert, la Grande-Bretagne acquiert ce territoire et en transfère la propriété au nouveau Dominion du Canada. Cette transaction constitue le plus important achat de biens fonciers jamais réalisé au Canada; le territoire acquis comprend la majorité des terres qui forment aujourd’hui les provinces des Prairies, ainsi que des portions du nord du Québec, du nord de l’Ontario, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. Ainsi, le Canada repousse ses frontières de colonisation et la Compagnie obtient 300 000 livres* et 20 pour cent des terres arables. En 1870, le transfert devient officiel et le titre de propriété de la Terre de Rupert (et du Territoire du Nord-Ouest adjacent) est remis au Canada. Les Inuits, les Premières Nations et les Métis qui vivent dans cette vaste région ne sont consultés dans aucune de ces négociations. Les Métis de la rivière Rouge, qui sont les plus immédiatement touchés, prennent les armes, sous la conduite de Louis Riel. »

 

Benjamin Dolittle dans un blogue pour FourtyBee, 2020

*300 000 livres est équivalent à environ 1,5 millions de $ canadiens

 

Source: Doolittle, B. (2020, 10 janv.). Great Britain’s Claims of Ownership of Native Peoples Lands. FourtyBee/Blog/History. Extrait le 21 juin 2020 de https://fourtybee.com/history/great-britains-claims-of-ownership-of-native-peoples-lands/


Carte de la Terre de Rupert en 1869 sous le régime de la Compagnie de la Baie d’Hudson avant sa vente au Canada. Source : FourtyBee.com. Extrait le 8 juin 2020 de Rupert's Land • FourtyBee

 

« En 1859, Dawson a soumis un rapport proposant l’établissement d’une route à la fois terrestre et navigable jusqu’à la rivière Rouge. Le tronçon est de la route devait suivre les anciennes routes de canotage jusqu’à l’Angle nord-ouest. Dawson suggérait ensuite la construction d’un chemin de fer sur 91 milles et demi pour raccorder le lac des Bois à la rivière Rouge, évitant ainsi les rapides dangereux de la rivière Winnipeg. C’est sur ce même parcours de chemin de fer proposé que le chemin Dawson a fini par être construit. Quoique l’idée du chemin Dawson ait suscité énormément d’intérêt pour le Nord-Ouest, on était également très découragés. Le coût de la route proposée serait exorbitant et personne n’avait la certitude qu’on arriverait à la construire efficacement. Pendant neuf ans, le rapport est tombé dans l’oubli. Puis en 1868 [avec la vente imminente de la Terre de Rupert du Canada], on a embauché Dawson pour entrer en communications avec le pays de la rivière Rouge pour discuter de ce qui allait devenir plus tard la « route Dawson ». 

 

Nik Feilberg, agriculteur local et historien d’East Braintree, 1989

 

Feilberg, E., & Arnell, L. (1989) Simon J. Dawson par Nik Feilberg (p. 16). Pioneer History of Glenn, East Braintree & McMunn. Extrait le 21 juin 2020 de http://hdl.handle.net/10719/2239350

 

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