« Pour les Métis, le chemin est devenu un symbole de ce qu’on pourrait s’attendre du Canada : la corruption, la violence et les escroqueries de terres, toutes accompagnées d’ambitions racistes, anti-Françaises, anticatholiques et anti-Métis. Le premier aperçu de ce que ça serait de devenir Canadien était sombre. C’était légèrement moins injurieux pour les Métis de langue anglaise. Quoiqu’ils étaient vus comme étant inférieurs en raison de leur sang autochtone, ils étaient jugés plus acceptables car ils étaient protestants, davantage investis dans l’agriculture et parlaient anglais. Les Métis francophones avaient trois prises contre eux : ils étaient « trop indiens », « trop catholiques » et « trop Français ». »
(traduction) Jean Teillet
Source: Teillet, J. (2019). The NorthWest is our Mother: The Story of Louis Riel’s people de Jean Teillet (p. 167). Publié par Patrick Crean Editions, marque d’éditeur de Harper Collins Publishers Ltd. Référence à Morrison, J. (1996). The Robinson Treaties of 1850: A Case Study, 7, Royal Commission on Aboriginal Peoples, Treaty and Land Research Section, 1996. Extrait le 22 juin 2020 de https://www.harpercollins.ca/9781443450140/the-north-west-is-our-mother/
« Lorsque Schultz et Snow marchandèrent avec les Métis en alcool pour obtenir les titres de propriété dans la région entourant Sainte-Anne-des-Chênes, ces derniers comprirent que cette transaction présageait leur avenir. Ils se rendirent compte que c’était comme ça que les Canadiens viendraient leur enlever leurs fermes. Ils saisirent donc Snow et l’amenèrent à Fort Garry où ils demandèrent son expulsion. Le gouverneur MacTavish le condamna seulement à payer une amende pour vendre de l’alcool aux Autochtones.
Ainsi, Snow, en tant qu’agent de McDougall et instrument de Schultz, traîna le chemin Dawson dans la tourmente politique et sociale de la Rivière-rouge en crise en 1869-1870. La résistance des Métis a pu retarder la prise de pouvoir du Canada dans la région jusqu’à l’été 1870. En mai de cette année, le gouvernement envoya l’expédition du colonel Wolseley à l’ouest pour assurer un transfert pacifique. »
(traduction) Don Aiken
Source: Aiken, D. (1988, 6 mai). Heritage Highlights. Winnipeg Real Estate News. Aussi dans Feilberg, E., & Annell, L. (1989). Pioneer History of Glenn, East Braintree & McMunn (p. 18-25). Extrait de http://hdl.handle.net/10719/2239350
« Il n’a[vait] reculé devant rien pour sortir vainqueur » de cette campagne. « Il est le symbole de la force brutale, et s’il était nommé [au Sénat ou à un autre poste] on en conclurait que le gouvernement du dominion cautionne la violence et le désordre. Il a encouragé, parmi les soldats, la propension à la bagarre – et lui-même ainsi ou ses acolytes ont été mêlés de près à tous les problèmes que nous avons eus. »
(traduction) Gouverneur Adams Archibald concernant Christian Schultz
dans un lettre écrite au premier ministre Sir John A. Macdonald
en mars 1871
Source: Lovell, C. (2003). Schultz, Sir John Christian. Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12. University of Toronto/Université Laval. Extrait le 20 juin 2020 de http://www.biographi.ca/en/bio/schultz_john_christian_12E.html
John Christian Schultz, (lieutenant-gouverneur du Manitoba) né le 1er janvier 1840 – décédé le 13 mars 1896. John Christian Schultz, (Lieutenant Governor of M... (item 1) (JPG); MIKAN no. 3466197. Extrait le 13 juillet 2020 de https://collectionscanada.gc.ca/pam_archives/index.php?...
Gouvernement provisoire de la future province du Manitoba avec son chef, Louis Riel, au centre (1870), y compris notamment l’habitant local Paul Proulx (1837-1918) et Charles Nolin de Sainte-Anne. Louis Riel et ses conseillers (vers 1869). Source: University of Manitoba Archives & Special Collections, A13-5.
L’exécution de Thomas Scott, LAC, C-118610, 1870. Extrait le 30 juin 2020 de http://www.begbiecontestsociety.org/RIEL%20and%20MANITOBA.htm
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