Un des résidents de la région les plus célèbres était nul autre que Jean-Baptiste Lagimodière (dit LaPrairie). Il s’agit du grand-père de Louis Riel. L’école élémentaire de Lorette ainsi que l’une des routes principales de Winnipeg (Lagimodière /route 59) lui doivent leur nom. À la paroisse de Lorette, il a fait le don de sa première cloche en 1883.
M. Lagimodière est mieux connu pour son exploit hivernal selon un article de W.R. Lowe dans le « Free Press Prairie Farmer » en (date?) intitulé « The Great Midwinter Tramp of Jean-Baptiste Lagimodière » lorsqu’un chasseur et héros canadien a fait deux mille milles en raquettes pour sauver la colonie de Selkirk.
Né le jour de Noël 1778 à St-Antoine-sur-Richelieu au Québec, Jean-Baptiste est allé dans l’Ouest pour joindre la traite des fourrures. Il trouva du travail dans la région de Grand Portage dans le Minnesota, puis il épousa une femme… [membre des Premières Nations] et ils eurent trois filles. En 1805, de retour chez lui, il épousa Marie-Anne Gaboury. Ensemble, ils reprirent la route vers le nord-ouest, voyageant sur le territoire qui deviendrait l’Alberta et la Saskatchewan.
En 1811, il partit vers la Fourche car il avait su que des colons viendraient s’installer dans la région et il offrit ses services à la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH). Il fut embauché avec un contrat d’un an pour la somme de 30 livres. Jean-Baptiste était excellent chasseur qui pourrait assurer l’approvisionnement des habitants. On dit de Lagimodière qu’il était d’esprit indépendant et qu’il ne s’est pas automatiquement rangé sur le côté des Métis sur les questions politiques, ce qui explique son travail auprès de la CBH.
(…) L’agent de la CBH Colin Robertson demanda à Lagimodière d’apporter des dépêches au Lord Selkirk à Montréal lui expliquant la situation et lui demandant de l’aide. Il partit donc le 17 octobre 1815, voyageant une partie de la route à cheval. Un nommé Benoni Mairier et un guide… [membre pas nommé des Premières Nations] l’accompagnaient au départ. Plus tard, il se trouva entièrement seul. Il ne portait aucune nourriture et devait trouver tout ce qu’il mangerait sur sa route. Le retour fut encore plus difficile… »
(traduction) George Siamandas,
The Man Who Walked 1,800 Miles,
Winnipeg Time Machine
Sources:
Siamandas, G. (2009, 12 avril). The Man Who Walked 1,800 Miles. Site Web/blogue de The Winnipeg Time Machine. Extrait le 20 juin de JEAN-BAPTISTE LAGIMODIERE
Champagne, L. (1985-2020). LAGIMODIÈRE (Lagimodière, Lajimonière, Lavimaudier, Lavimodière) Jean-Baptiste. Dictionnaire biographique du Canada, VIII (1851-1860). University of Toronto/Université Laval. Extrait le 1er juillet, 2020 de http://www.biographi.ca/en/bio/lagimoniere_jean_baptiste_8E.html
Image scanned from the Manitoba Archives
Lagimodière est décédé en 1855, bien avant l’histoire du chemin Dawson (1868-1878), toutefois « Après cet exploit, Jean-Baptiste Lagimodière et ses fils remplirent maintes fois encore le rôle de messagers pour la Hudson’s Bay Company. Lagimodière commença aussi à cultiver une terre qui lui aurait été concédée par Selkirk en récompense des services qu’il avait rendus. Sur cette terre, située à l’embouchure de la rivière Seine [à Lorette], il bâtit une demeure où il éleva huit enfants, soit quatre filles et quatre garçons. En 1844, l’une de ses filles, Julie, se maria avec un voisin de la famille, Louis Riel*. Plus tard la même année, elle donna naissance à un fils, Louis*, qui deviendra le principal dirigeant des Métis lors des événements entourant l’entrée du Manitoba dans la Confédération canadienne. » Dictionnaire biographique du Canada. Extrait le 5 juin, 2020 de http://www.biographi.ca/fr/bio/lagimoniere_jean_baptiste_8E.html; Jean-Baptiste Lagimodière connu sous le nom LaPrairie; https://images.app.goo.gl/UCmcKQiFthzgEzwu8
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