VOIR L'EMPLACEMENT SUR GOOGLE MAP: 


POINT D'INTÉRÊT: Collège Lorette Collegiate / Bibliothèque Taché
Première enseignante dans la municipalité rurale de Taché | « Notre maison avait toujours l’air d’une école »

DES PÉPITES HISTORIQUES LIÉES À CET ENDROIT:
Le premier préfet de Taché signait « X » à la place de son nom


Le Collège Lorette Collegiate

Juste à l'est de l'exposition Red River Cart, sur le côté sud du numéro 207, se trouve le Collège Lorette Collegiate.

 

Le Lorette Collegiate d'aujourd'hui est une école secondaire qui honore l'esprit des premières écoles construites par les colons.  Photo par Myriam Dyck.

 

La bibliothèque Taché est logée dans la bibliothèque du Collège Lorette, située au 1082, chemin Dawson. La bibliothèque scolaire et la bibliothèque publique sont combinées, ce qui offre aux usagers une plus grande variété de documents. Vous êtes invités à visiter la bibliothèque... vous pourriez y trouver des documents historiques intéressants pour compléter votre visite !


Première enseignante dans la municipalité rurale de Taché

« Aussitôt que les pionniers ont pu s’organiser tant bien que mal en communauté et qu’ils avaient un abri et les nécessités de la vie, leur priorité suivante était une « école » pour leurs enfants.

Leurs premiers efforts ont pris la forme de petites constructions de rondins munies d’un genre de poêle, de sièges plutôt primitifs, des ardoises et crayons d’ardoise et quelques livres. L’éducation est née. Les premières enseignantes étaient souvent des jeunes filles de seize ans sans certificat. Les enseignantes n’étaient pas bien payées (16,50 $ par année selon les premiers records municipaux de 1891).

La première école dans la municipalité rurale de Taché était probablement celle qui était dirigée par Mme J. B. Gauthier dans sa propre demeure en 1862. Mme Gauthier a ouvert son foyer aux adultes comme aux enfants pour leur enseigner à lire et à écrire. Dix ans plus tard, la première école a été construite puis en 1883, la congrégation des Sœurs Grises de Saint-Boniface a pris en main l’éducation à Sainte-Anne-des-Chênes. »

 

Rose R. Blom, municipalité rurale de Taché 1880-1980

 

Source: Blom, R.R. (1980, avril). Taché Rural Municipality 1880-1980 (p. 42). Commandée par le Conseil de la municipalité rurale de Taché. Derksen Printers, Steinbach : Manitoba. Extrait des collections numérisées de l’université du Manitoba le 3 juin 2020 de  http://hdl.handle.net/10719/3055598

 

Rosalie Gauthier, première enseignante de la paroisse de Ste-Anne. Elle est inhumée dans le cimetière de la Cathédrale de Saint-Boniface. Histoire de la paroisse de Ste. Anne-des-Chênes 1876-1976 (p. 37) https://images.app.goo.gl/zbuD4NUFZqDjHFnu7  Aussi voir Find a Grave Rosalie Quintal Germain Gauthier (1834-1924)

 


« Notre maison avait toujours l’air d’une école »

Rosalie Gauthier (née Germain) est née à Verchères au Québec et à l’âge de seize ans a épousé Jean-Baptiste Gauthier avant de déménager au Manitoba en 1853.

Rosalie et son époux était la première famille canadienne française à s’installer à Lorette. Elle était la première enseignante dans la région. Son époux Jean-Baptiste et elle ont parcouru les plaines à partir de Saint-Paul au Minnesota avec le premier de leurs quatorze enfants à une époque difficile dans les plaines et juste quelques années à la suite de la bataille de Grand Coteau dans le Dakota du Nord entre les Métis et le peuple du Dakota.

 

« Mon époux était charpentier. Quand nous sommes venus dans l’Ouest, nous avions une petite fille. Nous avons attendu à Saint-Paul pendant quelque temps jusqu’à ce qu’il y eût un grand train de charrettes qui voyageraient ensemble.

… Lorsque nous sommes arrivés, à Saint-Boniface d’abord, mon époux a travaillé pendant quatre ans sur la cathédrale. Puis (1857) nous sommes venus à Lorette et nous avons pris une ferme. J’avais été éduquée au couvent à Montréal. Lorsque j’ai commencé à enseigner ici, j’enseignais aux enfants le jour puis aux gens mariés en soirée. Après cinq ans à Lorette, nous sommes déménagés à Sainte-Anne où nous sommes restés pendant dix ans (1862-1872). Ensuite nous sommes revenus à Lorette. Pendant tout ce temps j’ai continué à enseigner. Lorsque j’ai eu mes bébés, les femmes de la colonie venaient m’aider jusqu’à ce que mes filles aînées soient assez grandes pour s’occuper des plus jeunes, pour que je puisse continuer à enseigner. À Sainte-Anne, un prêtre venait enseigner chez nous le matin et j’enseignais en après-midi. Notre maison avait toujours l’air d’une école, avec des enfants partout. Mais avant notre départ de Sainte-Anne, on y avait construit une école en rondins. »

 

(traduction) W.J. Healy, auteur de Women of the Red River (1923)

 

Source: Healy, W.J. (1923, 1967, 1987). Women of Red River (p. 117). Peguis Publishers. Extrait de la Manitoba Historical Society le 3 juin 2020, http://www.mhs.mb.ca/docs/books/womenofredriver.pdf

 

Première école de Lorette près du chemin Dawson. Le bâtiment a ensuite servi d’usine de semences pour la famille Turcotte mais nous ne sommes pas certains si c’était la maison des Gauthier. Archives de la Société historique de Saint-Boniface, MSB152. Extrait le 4 juin 2020 de http://shsb.mb.ca/Lorette/Premiere_ecole_MSB152

 

Lorette West School (sans date) de R. Goulet. Voir aussi le Village de Lorette, première école (officielle). Source : Photos des inspecteurs d’école du Ministère de l’Éducation District (vers 1926-1939), schedule A 0233, accession GR8461, location : GP1-3-1-3-2, Archives du Manitoba. Extrait le 5 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/sites/lorettewestschool.shtml

 

Aller au lieu de visite suivant: Église Notre-Dame-de-Lorette   |  Haut de page

 


Page précédente: Exposition de charrettes à bœufs de la rivière Rouge
Page suivante: Église Notre-Dame-de-Lorette


© Droits d'auteur 2020 Le circuit des arts et du patrimoine du chemin Dawson. Tous les droits sont réservés.
Toutes les images et tous les documents sont utilisés avec l'autorisation des propriétaires des droits d'auteur et ne peuvent être réutilisés sans leur autorisation expresse.