Louis Riel, chef des Métis à l’époque de la construction du chemin Dawson et de la rébellion qui mena à la fondation du Manitoba. Source de l’image (gauche) : La Société du Concours Begbie. (s.d.) Sources primaires canadiennes à utiliser en classe – Riel and Manitoba. Perspectives multiples. Extrait le 29 juin 2020 de http://www.begbiecontestsociety.org/RIEL%20and%20MANITOBA.htm Source de l’image (droite) : Famous-trials (s.d.) « Riel on Horseback with Rebel Leaders, » illustration de William Bengaugh, 1885 dans The Trial of Louis Riel: Selected Images [site Web]. Extrait le 30 juin 2020 de https://famous-trials.com/legacyftrials/riel/imagepage.html
« En 1869, Riel soumit une demande de reconnaissance de titre de propriété à l’extrémité est de ce qui deviendrait la paroisse de Lorette. En voici la description selon Roger Goulet qui mena une enquête sur les demandes de Lorette en 1875 :
« En partant du poteau d’angle au coin sud-ouest de la section 9, Tp. 9, R. 6 Est, mesurant 20 chaînes à partir de ce poteau même vers l’est sur cette ligne entre cette section 9 et 4, un poteau de réclamation est visible au loin, 2 chaînes vers le sud sur cette même ligne, planté par Louis Riel avant le transfert; poursuivant la mesure de 8 chaînes à l’est sur cette même ligne, puis directement au nord sur 12 chaînes et 4 chaînes directement à l’ouest se trouve un carré de rondins de peuplier en chaînons de 15 x 15, 8 rangées de haut, placé par Riel avant le transfert; ce bâtiment est entre la fourche de la rivière Seine près de ses sources dans le gros marécage à l’ouest de Ste-Anne-Pointe-des-Chênes. Je n’ai pas pu déterminer le terrain en bordure de la demande en question. On m’a dit qu’elle devait être deux milles de long sur le côté sud de la rivière. [14]
« Pour des raisons qui ne sont pas claires, la réclamation de Riel n’a pas été incluse dans l’arpentage des lots riverains de la paroisse de Lorette. Pourtant, George McPhillips, l’arpenteur des terres du dominion, en était conscient, tel que le prouve l’illustration à la page 5 dans ses notes d’arpentage. « Logs crossed, » écrivit McPhillips en 1877 dans son carnet, « to mark claim of heirs of the late Riel. » [15] (Sa référence aux « héritiers du défunt Riel » p.ex. le père de Riel, laisse entendre que d’autres membres de la famille étaient impliqués dans la réclamation d’une manière qui n’est pas révélée par les sources existantes. »
(traduction) Thomas Flanagan, University of Calgary
Source: Flanagan, T. (1991). Louis Riel’s Land Claims. Manitoba History, numéro 21, printemps 1991. Manitoba Historical Society. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/21/riellandclaims.shtml
L’arpenteur George McPhillips enregistre dans ses notes la propriété de Louis Riel se trouvant entre Lorette et Dufresne dans l’arpentage de 1877. À ce jour, les réclamations de Riel demeurent en suspens. Source de l’image : Flanagan, T. (1991). Louis Riel’s Land Claims. Manitoba History, numéro 21, printemps 1991. Manitoba Historical Society. Archives du Manitoba. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/21/riellandclaims.shtml
« McPhillips écrit « Claim E » pour décrire la réclamation de Riel, tout juste en dehors des limites de la paroisse :
Les limites de la propriété ne pouvaient pas être déterminées avec certitude. M. Goulet croit que le terrain se situe sur la berge sud de la Seine et mesure dix chaînes de large par 160 chaînes de long. Une quantité de rondins sur le lot étaient empilés en forme d’habitation en 1872 et quelques-uns de ces derniers s’y trouvent encore. »
Riel était conscient que les critères de possession de terres seraient différents en vertu d’une loi canadienne par rapport à la coutume du pays observée dans la colonie de la Rivière-rouge. Il écrivit à sa mère en mai 1872, lorsqu’il était en exil à Saint-Paul au Minnesota :
“Dear Mother, please ask Nanin (André Nault, Riel’s cousin) if he will go as fast as he can to plow an acre or two on my land below Lake Norman (lac à Norman). Sow barley and make it obvious. Pay him yourself or I will send him the money. Please don’t delay in getting that done, and let me know as soon as possible if the government starts digging a canal there.” (translation)
(traduction) Thomas Flanagan, University of Calgary
Source: Flanagan, T. (1991). Louis Riel’s Land Claims. Manitoba History, numéro 21, printemps 1991. Manitoba Historical Society. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/21/riellandclaims.shtml
Mère de Louis Riel (née Julie Lagimodière), Riel, Mme Louis Riel Sr. 1 (et garçon non identifié), (1866-1871) N9970, Archives du Manitoba. Source : Archives du Manitoba. www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/11/archivalresources.shtml
« La référence au « lac à Norman » est obscure, mais d’autres détails montrent que Riel écrivait au sujet de son terrain près de Lorette. André Nault avait lui-même des réclamations dans les environs et ainsi, il ne lui aurait pas été inconvénient de labourer quelques acres pour Riel. La mention d’un canal est aussi révélatrice. Effectivement, le terrain réclamé par Riel, selon Roger Goulet, était situé près d’un « gros marécage » qui était la source de la rivière Seine.
Selon la description plus haute, la parcelle de Riel semble avoir été d’environ 80 acres et située en quelque part au sud de l’endroit où l’on trouve aujourd’hui le silo à céréales de Dufresne. »
(traduction) Thomas Flanagan, University of Calgary
Source: Flanagan, T. (1991). Louis Riel’s Land Claims. Manitoba History, numéro 21, printemps 1991. Manitoba Historical Society. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/21/riellandclaims.shtml
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