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POINT D'INTÉRÊT: Parc de dérivation municipalité rurale de Ste-Anne | Reconnaissance des terres ancestrales

DES PÉPITES HISTORIQUES LIÉES À CET ENDROIT: La chasse au bison
Barrage majestueux de castors (Mistamiscano)  |  De boue et de paille


Continuez vers le sud sur Finnigan Road, 500 mètres après le pont.

 

Lorsque vous arrivez au cul-de-sac de Finnigan Road, vous apercevez la dérivation de la Seine depuis la barrière. À votre gauche, vous pouvez voir que la rivière semble se terminer par une berge, sur laquelle on peut voir le bâtiment brun d'une station de pompage.

 

Vous pouvez revenir sur cette route non balisée et vous diriger vers le bâtiment de pompage (veuillez respecter tous les panneaux indiquant qu'il s'agit d'une propriété privée, restez uniquement sur la propriété municipale et n'empruntez pas le chemin de ferme boueux une fois le bâtiment passé !) Sur votre droite, vous verrez l'entrée de la station de pompage de dérivation, qui est une vue pittoresque.

Photos ci-dessus par Myriam Dyck

Parc de dérivation municipalité rurale de Ste-Anne

La ville de Sainte-Anne a connu la pire inondation de son histoire le 11 juin 1959. Le niveau de l'eau a augmenté à une vitesse visible à l'œil nu et a poussé l'hôpital à prendre des mesures immédiates pour évacuer les lieux. Heureusement, le lendemain matin, le danger était passé.

Cet événement a donné lieu à l'élaboration du projet de dérivation de la Seine, qui a été achevé l'année suivante. Sur les berges de cette zone se trouvent quelques grands chênes, qui rappellent la riche forêt de chênes qui prédominait autrefois dans le paysage de cette région.

On espère que cette zone pourra un jour devenir un parc public, conformément à la proposition avancée par le Dawson Trail Arts and Heritage Tour et son plan de sentiers d'interprétation.

 


Reconnaissance des terres ancestrales

Quoique les Métis eussent miraculeusement réussi à négocier dans l’Acte du Manitoba l’enchâssement de leurs droits préexistants et des titres de propriété, et les Premières Nations de la région, les traités 1 et 3 en tant que premiers habitants de cette partie du Manitoba, en fin de compte, ces deux peuples ont subi d’énormes pertes à cette époque. Peu après l’entrée du Manitoba dans la Confédération, ce fut le règne de la terreur, la Loi sur les Indiens, les réserves et le système des école résidentielles.

Le chemin Dawson lui-même ainsi que les collectivités qui se sont formées autour de lui au cours des derniers siècles font partie des terres ancestrales des Métis, et des peuples Anishinaabe (Saulteaux, Ojibwe), Nêhiyawâk (Cris des Plaines), Nakota (Assiniboine) et Dakota qui subsistaient de ces terres depuis le début des temps. Il est essentiel de reconnaître le rôle direct qu’aura joué le chemin Dawson dans la colonisation de l’Ouest canadien comme « route de colonisation », ainsi que le dommage infligé par notre histoire commune sur les peuples autochtones de ce pays. Cette ressource éducative nous permet d’aborder à nouveau le sujet du chemin Dawson dans un esprit de vérité et de réconciliation.

En célébrant le 150e anniversaire du sentier Dawson au Manitoba, nous demandons aux visiteurs de participer activement et de réagir aux 94 appels à l’action pour la vérité et la réconciliation et de réfléchir sur ce que chacun de nous pouvons faire pour réparer ces relations à l’avenir.

 

Famille de la Première Nation des Saulteaux Anishinaabe en robes de peaux de lapin près de Fort Garry, vers 1857-1858 de William Napier. Bibliothèque et Archives Canada. Extrait de Saulteaux Indians, Fort Garry, ca. 1857-1858, by William Napier - The Canadian West - Exhibitions - Library and Archives Canada

 

(traduction) « Et une autre Compagnie prendra-t-elle des terres cinq milles de chaque côté du grand chemin qui sera construit entre cet endroit et le Canada sans me consulter moi et mes frères, les autres chefs? Je vous parle! Écoutez-moi! »; voilà les mots du chef Peguis dans cette lettre à Londres (la Couronne) au sujet de la construction à venir du chemin Dawson. Source : Sutherland, Donna. (2003). Peguis: A Noble Friend (p. 143). Publié par Chief Peguis Heritage Park. Inc. Document imprimé.

 

 

L’histoire du chemin Dawson et son importance dans le développement de la région de Sainte-Anne-des-Chênes, texte écrit par un membre anonyme de la Société historique de Saint-Boniface dans Les Cloches de Saint-Boniface en 1902, réflexions sur le chemin Dawson en 1869 et son rapport avec la rébellion de la Rivière-rouge. Archives de la Société historique de Saint-Boniface. Extrait le 4 juin 2020 de https://shsb.mb.ca/chemin-dawson. Les Cloches de Saint-Boniface, volume 1, numéro 14, 15 oct. 1902, (p. 352-356).

 

« C’est au pied de cette colline autour de laquelle devait s’élever la fameuse ville de Redpath, dans un angle formé par la Rivière des Sources qui se jette dans celle de Sainte-Anne, qu’est un petit ruisseau dont les eaux gazouillent sur un lit de cailloux, où se trouvait autrefois le cimetière indien. Car longtemps avant l’établissement de Sainte-Anne, les Indiens y venaient planter leur tente et y vivaient de chasse, alors très abondante. Lorsque le Gouvernement Fédéral eut établi des écoles sur les réserves indiennes, l’un des sauvages répondait à un des paroissiens de Sainte-Anne qui l’engageait d’aller s’établir sur les réserves :

« Que voulez-vous? C’est dur pour nous de quitter la place natale, le lieu où reposent nos ancêtres. Partout ailleurs, je m’ennuie, et comme l’oiseau qui aime à revenir là où il a fait son nid, également mon cœur n’est heureux que lorsque je dresse ma tête près de la lisière du bois. »

C’est le même indien fort âgé qui répondait au curé de Sainte-Anne qui le préparait au baptême :

« Je ne puis comprendre que tous les hommes descendent tous d’un même père et d’une même mère, vu la diversité des langues. »

Ce ne fut que lorsque le prêtre lui eut expliqué la confusion des langues faites par Dieu, qu’il lui répondit :

« Alors je comprends, et je crois que Blancs comme Indiens ont tous la même et unique origine. »

 

Membre anonyme de la Société historique de Saint-Boniface,
1902 dans les Cloches de Saint-Boniface

 

Source: L’histoire du chemin Dawson et son importance dans le développement de la région de Sainte-Anne-des-Chênes, par un membre anonyme de la Société historique de Saint-Boniface dans Les Cloches de Saint-Boniface 1902, réflexions sur le chemin Dawson en 1869 et son rapport avec la rébellion de la Rivière-rouge. Archives de la Société historique de Saint-Boniface. Extrait le 4 juin 2020 dem https://shsb.mb.ca/chemin-dawson.

 

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