Famille d’Anishinaabe (Saulteaux) à la rivière rouge v. 1821, bien avant Dawson et son chemin. Peinture de Peter Rindisbacher. Source : Bibliothèque et Archives Canada/Peter Rindisbacher collection/e008299399. Extrait le 21 juin 2020 de The Begbie Contest Society. (s.d.) Sources canadiennes primaires à utiliser en classe - Riel et Manitoba. Les esquisses de Rindisbacher sur la route de la traite des fourrures au Canada sont les seules illustrations dont l’existence est connue aujourd’hui qui montrent comment c’était de voyager sur cette route très utilisée à l’époque. Ses peintures sont devenues d’importants documents pour ceux qui étudient les premières colonies dans les régions de l’ouest de l’Amérique du Nord. Rindisbacher occupe ainsi une place importante dans l’histoire de l’art canadien. Aujourd’hui, 140 des images de Rindisbacher existent encore. Peter Rindisbacher est décédé le 13 août 1834 à l’âge de 28 ans. Source : Siamandas, G. (s.d.). Peter Rindisbacher : The boy Artist from Red River. Extrait le 1er juillet 2020 de Peter Rindisbacher Boy Artist from Red River BY GEORGE SIAMANDAS
« Au printemps 1859, j’ai su qu’un groupe d’explorateurs équipés par les habitants de la rivière Rouge qui à l’époque s’intéressaient beaucoup à promouvoir le développement du pays, s’était buté dans sa tentative de se rendre au lac des Bois à cheval. En fait, ces explorateurs s’étaient perdus dans les marécages desquels ils eurent beaucoup de mal à sortir. Puisque l’impression que cette section du pays était impraticable pour des routes risquait d’être confirmée, je me suis empressé au lac des Bois, aidé par mes assistants les plus débrouillards, et je me suis rendu à son extrémité ouest où j’ai eu la chance d’obtenir les services d’un chef indien qui entreprit de nous montrer le terrain qui pourrait servir à traverser le pays. Laissant mes assistants poursuivre cette piste avec le chef, je me suis remis en route vers la colonie de la Rivière-rouge sur la (rivière) Winnipeg où je n’ai pas attendu leur arrivée très longtemps. Ils ont rapporté que le chef les avait guidés sur une crête graveleuse avec peu de ruptures sur une longue distance traversant les parties marécageuses du pays et que des restes de campements autochtones montraient que la piste était beaucoup empruntée, et ce depuis longtemps. Un nombre d’hommes ont immédiatement été engagés dans la colonie et envoyés pour ouvrir la ligne qui avait été tracée pour qu’elle devienne passable avec des chevaux. Ainsi, sur cette ligne, notre groupe s’est rendu sans obstacles jusqu’au lac des Bois, à dos de cheval.
Cette ligne dorénavant ouverte a par la suite été utilisée pour la livraison de la poste à cheval et il ne faut que le minimum de connaissances en génie pour comprendre que le terrain, sur lequel on peut voyager à cheval, n’est pas trop marécageux pour être impraticable en tant que route. »
Simon Dawson, arpenteur et ingénieur du chemin Dawson, 1868
Source: Dawson, S.J. (1868). Report on the line of route between Lake Superior and the Red River Settlement (P.9). Chambre des communes. Hunter, Rose & Company : Ottawa. Aussi publié par I.B. Taylor, 1869 : Ottawa. Extrait le 3 juin 2020 de http://peel.library.ualberta.ca/bibliography/481.html. Pour la version française, voir le Rapport sur les traces de la route entre le lac Supérieur et l’établissement de la Rivière-Rouge. Ottawa : Hunter, Rose et Lemieux, 1868, extrait le 3 juin 2020 de http://peel.library.ualberta.ca/bibliography/480.html
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