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La chasse au bison sur les prairies du sud du Manitoba. Fichier : PaulKane-BuffaloHunt-ROM.jpg. (2020, 12 mars). Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:PaulKane-BuffaloHunt-ROM.jpg&oldid=403620793.

 

Vers 1790, les voyageurs libres ont commencé à se transformer en chasseurs de bisons des plaines. Ils ont adopté la culture tribale des plaines dans laquelle le cheval occupait une place importante. Puis, ils ont ajouté leur nouvelle invention, la charrette de la rivière Rouge.

Ils ont également adopté la diète de base des plaines : le pemmican. Selon Robert Kennicott, naturaliste et herpétologiste américain, « Le monde extérieur s’imagine que le pemmican consiste de viande broyée et de graisse; … en raison de mon expérience sur le sujet, on m’autorise à dire qu’on y trouve souvent en bonne quantité des cheveux, des brindilles, de l’écorce, des aiguilles de sapin, des cailloux, du sable, etc. »

 

Jean Teillet, 2019.

 

Source: Teillet, J. (2019). The North-West is Our Mother: The Story of Louis Riel’s People (p. 33). Publié par Patrick Crean Editions, marque d’éditeur de HarperCollins Publishers Ltd. Référence à Morrison, J. (1996) The Robinson Treaties of 1850: A Case Study, 7, Royal Commission on Aboriginal Peoples, Treaty and Land Research Section, 1996. Extrait le 22 juin 2020 de  https://www.harpercollins.ca/9781443450140/the-north-west-is-our-mother/

 

Ils incorporaient aussi des bleuets séchés, des saskatoons, des cerises à grappes (chokecherry), etc. dans le pemmican lorsqu’ils étaient disponibles.

 

Nakota (Assiniboine) chassant le bison à dos de cheval dans les plaines du sud du Manitoba, vers 1851-1856 de Paul Kane. Gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada. Source : Russel Harper, J. (2008, 22 mai). Paul Kane. L’encyclopédie canadienne. Extrait le 1er juillet 2020 de https://thecanadianencyclopedia.ca/en/article/paul-kane

« Alors que les représentations textuelles du passé des 19e et 20 siècles vont généralement omettre les références aux peuples autochtones, la présence des Premières Nations dans la colonie a été abondamment documentée en représentations visuelles, particulièrement dans les collections remarquables de peintures sur la vie dans la région de la rivière Rouge par les artistes Peter Rindisbacher dans les années 1820 et Paul Kane dans les 1840. Bien avant la collection d’histoires orales dans les archives et conservées par les sociétés historiques, Rindisbacher et Kane ont tous deux enregistré la culture matérielle, l’économie et les modes de vie des cultures autochtones des plaines à l’aide de représentations visuelles et des écrits de Kane.

 

En plus des Premières Nations, les Métis étaient un peuple autochtone important documenté par ces observateurs et très présents dans toute l’histoire de la rivière Rouge. Généralement descendants de voyageurs québécois et de femmes des Premières Nations, vers la fin du 18e siècle, les Métis avaient développé une culture distincte ainsi qu’une langue qu’on appelait le michif et avaient commencé à s’établir dans les régions de Pembina et de la rivière Rouge vers le début des 1800. Avant de s’installer dans les environs de la rivière Rouge, les Métis étaient étroitement associés de service avec les compagnies de traite de fourrures montréalaises, en particulier avec la Compagnie du Nord-Ouest (NWC). Après la fusion de la HBC et de la NWC en 1821, de nombreux Métis de la région ont continué à travailler pour la compagnie dans les brigades de fourrures et en chassant pour approvisionner les postes. »

 

(traduction) Lyle Dick, président de la Société historique du Canada, 2013

 

Source: Dick, L. (2013, hiver). Red River’s Vernacular Historians. Manitoba History, no. 71 (p. 4). Manitoba Historical Society. Extrait le 28 juin 2020 de http://www.mhs.mb.ca/docs/mb_history/71/mh71web.pdf

 

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