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POINT D'INTÉRÊT: Traversée de la rivière Brokenhead
DES PÉPITES HISTORIQUES LIÉES À CET ENDROIT:
Service de diligence sur le chemin Dawson | La détresse du malheureux voyageur (1874)
Traversée de la rivière Brokenhead
Vue actuelle de la rivière Brokenhead traversant le sentier Dawson. Photo par Myriam Dyck
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La rivière Brokenhead traverse le sentier Dawson à 3,75 kilomètres à l'est de la Coulée St-Onge, près de la " fin de la ligne " de l'actuel chemin de gravier Dawson.Ici, sur le sentier Dawson, vous verrez un pont et une rivière assez étroite.
À gauche : des chevaux et des chariots modernes traversant le gué de la rivière Brokenhead dans les sentiers VTT d'Eastman 2018. Photo de Mark Lanouette Jr.A droite : Vue de la rivière Brokenhead depuis le pont du sentier Dawon. Photo par Myriam Dyck |
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Service de diligence sur le chemin Dawson
Illustration d’une diligence typique sur le front pionnier. Extrait de https://www.mtha.ca/intercity-coach-history.html
« Le chemin Dawson était une route terrestre et navigable du Fort William à Winnipeg établie en 1868 par le gouvernement fédéral au profit des voyageurs en direction et en provenance de l’Ouest en passant par les Grands Lacs. Malheureusement, les inconvénients de la route dépassaient de loin les avantages, selon les passagers qui firent le trajet.
Les passagers pouvaient voyager sur les Grands Lacs jusqu’au Fort William, puis ensuite sur le chemin Dawson jusqu’au bout. En 1874, la route était remplie de centaines de passagers, surtout des colons en provenance de l’Est du Canada, qui durent faire face à des difficultés quasi incroyables sur les lacs et les portages jusqu’à l’Angle nord-ouest (près du coin sud-est de la province) et puis sur le chemin terrestre jusqu’à Winnipeg.
Des assemblées de protestation eurent lieu et des foules en colère envoyèrent des témoignages à Ottawa au sujet de l’état de la route. Ils ont failli attaquer S. J. Dawson, ingénieur civil responsable du chemin, lorsqu’il fut envoyé pour faire enquête. (…)
En 1875, un service de diligence à toutes les trois semaines fut établi et ceci vint aider dans une certaine mesure. Quelques 2 700 passagers passèrent sur la route cette année, dont 800 étaient immigrants. Cependant, les grands groupes, comme celui des Mennonites et des Islandais, préféraient passer sur le chemin de fer aux États-Unis puis en bateau à vapeur pour descendre la rivière Rouge. »
(traduction) Edith Patterson, dans un article d’opinion écrit en 1974,
selon lequel les historiens « n’ont pas suffisamment
raconté les épreuves subites par les premiers colons »
Source: Patterson, E. (1974, 5 oct.). « Early newspapers tell of hardships and tragedies by Edith Paterson ». Winnipeg Free Press, Winnipeg, Manitoba, CA (p. 101). Extrait le 8 juin 2020 de https://newspaperarchive.com/browse/ca/mb/winnipeg/winnipeg-free-press/1974/oct-05-p-101/
Lee Peterson, Edna Young, Rae Peterson jouent dans une vieille diligence abandonnée (1956). Heather, D. (1968). Prairie Grove 1872-1968) (p. 260). Manitoba Local Histories. Archives de l’UM. Extrait de http://hdl.handle.net/10719/3101128
« Des affiches de ce genre furent distribuées partout en Ontario pour promouvoir le chemin Dawson. Peu de gens semblaient les voir. » Gracieuseté de Veronica Dyck (1872). Extrait de la collection personnelle de Norm Lavack.
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