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POINT D'INTÉRÊT: Église catholique romaine de Sainte-Anne-des-Chênes | Sainte-Anne – site de pèlerinage
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L'église catholique romaine de Sainte-Anne-des-Chênes se trouve sur le côté droit (sud) de la route Dawson 207 (appelée avenue Centrale car elle traverse Ste-Anne), au 162 avenue Centrale. Vous pouvez vous garer devant pour la visiter ou continuer jusqu'au Parc des Rédemptoristes (prochain lieu de visite) et traverser le pont de la passerelle pour la visiter de là.
Église catholique romaine de Sainte-Anne des-Chênes
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Photographie de l’église de Sainte-Anne-des-Chênes prise en 1939.
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« L’église de Sainte-Anne est située sur les berges de la rivière Seine. Ce bâtiment de style romanesque a été conçu par l’architecte Joseph-Azarie Sénécal et construit entre 1895 et 1898, faisant d’elle une des églises les plus anciennes du sud-est du Manitoba et certainement de l’archidiocèse de Saint-Boniface. Parmi les atouts de cet édifice religieux, mentionnons le grand orgue Casavant (1923) et les œuvres d’art de l’artiste de renommée internationale, Leo Mol. En 2006, l’intérieur de l’église a subi une rénovation complète.
La paroisse connaît une longue et riche histoire. C’est ici que les familles métisses et les Canadiens français se sont d’abord établis le long du chemin Dawson. L’agriculture et la chasse faisaient subsister les colons, qui s’affairaient aussi avec l’exploitation forestière.
La présence pastorale et spirituelle des Oblats (1859-1868), des Sœurs Grises (1859-aujourd’hui) et la Congrégation du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes) (1916-1995) ont fait de Sainte-Anne une paroisse florissante, et la foi chrétienne est encore très présente aujourd’hui. Son ministère compte cinq communautés, paroisses ou missions : Sainte-Anne (1876), Richer (1909), Sainte-Geneviève (1916), Hadashville (1917) et Ross (1950). Un fait historique qu’il vaut la peine de mentionner c’est que le premier prêtre né au Manitoba, Louis de Gonzague Bélanger, est originaire de Sainte-Anne où il est né le 12 avril 1879. »
Source:Villa Youville Inc. (1976). Paroisse de Ste Anne des Chênes 1876-1976 (p. 30). Publié par le Comité historique du Centenaire, Ste-Anne au Manitoba. Extrait le 3 juin 2020 de sans titre
« Le journal « Le Métis », 6 sept. 1873, rapporte que Mme Augustin Nolin a laissé par testament, la somme de $150,000.00 dollars pour la construction de l’église qui doit se construire à Ste-Anne. Qui était cette Madame Augustin Nolin? C’était Helen Ann Cameron, fille de John Dugald Cameron, bourgeois de la Compagnie du N.O., puis de la Compagnie de la Baie d’Hudson et mère des Messieurs Nolin de Ste-Anne. Mme Augustin Nolin est décédée, le 28 août 1873, à l’âge de 65 ans. Nous devons considérer Mme Nolin comme une grande bienfaitrice de la paroisse de Sainte-Anne. »
Villa Youville Inc. (1976). Paroisse de Ste Anne des Chênes 1876-1976 (p. 30). Publié par le Comité historique du Centenaire, Ste-Anne au Manitoba. Extrait le 3 juin 2020 de sans titre
Photo gracieuseté de Gordon Goldsborough. The village de Sainte-Anne a attribué à son église la désignation de site municipal du patrimoine en 2006. L'église catholique romaine Sainte-Anne, complexe de style néoroman dont la haute silhouette se dresse dans l'une des plus anciennes paroisses du sud-est du Manitoba, est un exemple frappant du type d'églises réalisées dans les localités franco-manitobaines au début du XXe siècle. Construit symboliquement selon un plan en croix et conçu par Joseph-Azarie Sénécal, l'architecte par excellence des édifices catholiques de la région, cet édifice de brique, construit en 1895-98, dresse sa silhouette impressionnante sur un vaste site dans le centre de Sainte-Anne. L'intérieur de l'église est aussi imposant, avec la nef élégamment décorée et les peintures du sanctuaire, œuvres de Léo Mol, artiste de renommée internationale. Aussi réputée pour son rôle historique, cette église desservait une paroisse fondée avant la Confédération (1859) par le Père Joseph LeFloch pour répondre aux besoins des colons métis et français (dont beaucoup reposent dans le cimetière adjacent). Elle est située sur le chemin Dawson, tronçon de la première route canadienne arpentée entre le Lac Supérieur et le district de la rivière Rouge. Extrait de la Province du Manitoba Municipal Heritage Sites | Historic Resources Branch
Intérieur de l’église catholique romaine Sainte-Anne au Manitoba désignée site municipal du patrimoine depuis 2006. Gracieuseté de Gordon Goldsborough. Extrait de Historic Sites of Manitoba: Ste. Anne Roman Catholic Church and Cemetery (162 Centrale Avenue, Ste. Anne)
Sainte-Anne – site de pèlerinage
« Les pères rédemptoristes avaient la responsabilité de la paroisse depuis 1917. Les ouailles des villages environnants et du diocèse chantent la gloire de la sainte patronne « Vive Sainte-Anne, elle est notre patronne ». Un pèlerinage annuel était une tradition de longue date avec une journée de fête généralement organisée annuellement à la mi-juillet. »
Source:Conseil de la coopération du Manitoba (s.d.). La région Seine Region : Guide touristique | Tourist Information Guide (p. 7). Emprunté avec la permission d’Annette Saint-Pierre, Au Cœur de l’Amérique. Éditions des Plaines. Imprimé seulement.
Affiche annonçant la première excursion en train à Ste-Anne-des Chênes à l’occasion d’un pèlerinage catholique à la grotte de l’église de Ste-Anne, 1898. Source : Villa Youville Inc. (1976). Paroisse de Ste. Anne des Chênes 1876-1976 (p. 94). Publié par le Comité historique du Centenaire, Ste-Anne au Manitoba. Extrait le 3 juin 2020 de http://www.mb1870.org/localhistory/125%20-%20La%20Paroisse%20de%20Ste.%20Anne-des-Chenes.pdf
« Lorsque Taché a envoyé le Père LeFloch dans la région pour y établir une mission, il a changé son nom à Sainte-Anne. Ils avaient une vision selon laquelle Sainte-Anne deviendrait un refuge pour tous les catholiques de langue française de la région face à la croissance rapide de la population anglo-protestante en provenance de l’Ontario ainsi que l’exode des Métis. À tous les ans, Sainte-Anne accueillait les catholiques de l’est aussi loin que Sault-Ste-Marie, à l’ouest jusqu’à Athabasca, au nord dans le territoire cri puis au sud dans les États-Unis et le territoire des Dakota pour célébrer ensemble. Il semblerait que la grotte fut construite vers 1898 pour cet objectif tout comme pour bon nombre d’autres paroisses partout au Manitoba qui sont elles aussi dotées d’une grotte. Celle-ci toutefois a servi de lieu de pèlerinage pour les catholiques de Sainte-Anne jusque dans les années 1920 et 1930. Il y avait des trains organisés de Winnipeg pour faire pèlerinage à Sainte-Anne tous les ans le 18 juillet, date établie comme étant la fête de Sainte-Anne. L’infrastructure religieuse de cette collectivité répondait aux besoins spirituels des voyageurs sur le chemin Dawson, offrait de la formation à ceux qui aspirait au clergé et pouvait aussi servir aux retraites. Ceci explique la présence de toutes les églises et des bâtiments connexes religieux dans la région par rapport à d’autres villages et de leur nombre excessif en fonction de la population locale. »
Mireille Lamontagne, chercheuse du
Circuit du patrimoine du chemin Dawson
Source: Lamontagne, M. (2020). Historiography of the Dawson Trail. Circuit des arts et du patrimoine du sentier Dawson.
Pèlerinage à la grotte de Sainte-Anne, 1965. Source : Villa Youville Inc. (1976). Paroisse de Ste. Anne des Chênes 1876-1976 (p. 94). Publié par le Comité historique du Centenaire, Ste-Anne au Manitoba. Extrait le 3 juin 2020 de http://www.mb1870.org/localhistory/125%20-%20La%20Paroisse%20de%20Ste.%20Anne-des-Chenes.pdf |
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